Jour de play

Alors que le jeu vidéo n’a jamais autant compté dans le paysage culturel mondial, Jour de Play raconte le jeu vidéo comme un médium bien plus complexe et passionnant que l’image de vulgaire divertissement qui lui colle encore à la peau.

Avec l’explosion des coûts de production des jeux vidéo AAA, il paraît logique que les éditeurs s’appuient sur des recettes qui ont fait leur preuve afin de garantir la rentabilité de leur investissement… jusqu’au moment où la répétition de certains codes finit par lasser le public. C’est alors que le jeu vidéo indépendant, réputé pour son audace créative et ses propositions novatrices, apparaît comme la solution miracle à la lassitude. Néanmoins l’aversion au risque touche également le milieu du jeu indépendant. Et pour une œuvre comme Outer Wilds, plébiscitée pour son originalité, des dizaines de copies moyennes de jeux à succès inondent le paysage vidéoludique. Enfin, la vague nostalgique - qui s’est aussi emparée de l’audiovisuel avec des séries comme Stranger Things - n’a pas épargné le jeu vidéo. Les joueuses et joueurs en sont même plutôt friands, comme l’attestent les grandes réussites commerciales des jeux néo-rétro en pixel art. Le jeu vidéo est-il définitivement devenu une affaire de licences recyclées et de formules copiées/collées ?

Alors que le jeu vidéo n’a jamais autant compté dans le paysage culturel mondial, Jour de Play raconte le jeu vidéo comme un médium bien plus complexe et passionnant que l’image de vulgaire divertissement qui lui colle encore à la peau.

L'argent.

Si traditionnellement, l’espace de jeu était limité par un plateau, un dessin ou un lieu, le jeu vidéo a créé et modulé ses propres espaces. Marine nous explique comment ils sont construits, Hugo nous emmène explorer celui de la maison des Finch, et Lola dresse un état des lieux de leurs enjeux et leurs usages au fil du temps, de Super Mario à Cyberpunk.

Qu'ils soient culturels, artistiques, historiques... beaucoup de créateurices mettent en jeu (vidéo) leurs héritages et enrichissent tout le médium. Hugo et Marine nous fontt explorer des jeux aux héritages variés, tandis que Camille retrace le parcours de Muriel Tramis, des jeux mettant en scène les esclaves de la Martinique à Adibou.