Mediterraneo - Provence-Alpes

Cette semaine, Mediterraneo vous emmène à la découverte du safran grec dont la production est fortement perturbée par les changements climatiques. A Villefranche-sur-Mer, des scientifiques observent de nouvelles espèces de poissons apparus en Méditerranée pendant qu’au sud de la Corse, les herbiers de posidonies sont au centre de toutes les attentions. Enfin, nous irons à la rencontre d’un artisan ciseleur passionné par les petites fontaines de Rome, les nasoni. Le déclin de l'or rouge : En Grèce, on connaît le safran depuis presque 4 000 ans mais on le cultive depuis trois siècles dans le nord du pays, dans la région de Kozani. Cette fleur exigeante nécessite du froid en hiver, de la pluie au printemps et des températures modérées en automne. Mais avec les perturbations du climat, la production de cette précieuse épice a chuté ces dernières années : 12 tonnes dans les années 1980, 3 tonnes en 2021 et seulement 800 kilos l’année dernière. Les sentinelles de la mer : A Villefranche-sur-Mer le laboratoire d’océanographie, ou institut de la mer, veille de près sur la Méditerranée, sa faune et sa flore. Tout au long de l’année des scientifiques auscultent ses fonds marins à la recherche notamment de nouvelles espèces de poissons invasifs, venus de la mer Rouge poussés vers nos côtes par le réchauffement de notre planète. Sauver les posidonies : En Méditerranée, les posidonies sont en danger. En cause, le hausse de température de la mer et les ancres des bateaux de plaisance qui arrachent ces herbiers si précieux. Pour les protéger, un arrêté préfectoral interdit en Corse depuis octobre 2020, le mouillage des bateaux de plus de 24 mètres dans la réserve naturelle de Bonifacio. Parallèlement, une opération de restauration de ces végétaux est menée par une équipe de scientifiques… L'homme des fontaines : Parmi les innombrables et majestueuses fontaines de Rome, les Italiens sont très attachés depuis la fin du 19e siècle aux nasoni, signifiant littéralement « gros nez ». Distribuant gratuitement de l’eau potable, ces petits modèles qui sont au nombre de 280 font entièrement partie de la culture romaine. A tel point qu’un artisan installé à une heure de la capitale en a fait sa spécialité.

En Turquie, avant le scrutin du 14 mai, le président Erdogan en difficulté. Le séisme et la crise économique ont entamé sa popularité En Israël, regard sur l'engouement pour l'étude de la langue arabe. Nous irons à Rome sur la célèbre via Appia, candidate au patrimoine de l'Unesco.  Enfin, en Andalousie, la sécheresse menace la production d'avocats.

Cette semaine, Mediterraneo se rend en Turquie dans la région d’Antioche aux côtés des sinistrés qui ont tout perdu après le terrible séisme de février dernier. En Israël, nous découvrirons les Circassiens, peuple originaire du Caucase très attaché à la préservation de sa culture, réunis essentiellement dans le village de Kfar Kama. Pour finir, nous mettrons le cap sur l’Italie, au sud de Naples pour déguster le célèbre citron d’Amalfi. Son parfum intense en fait une variété idéale pour la fabrication du limoncello. Au milieu des ruines : Le 6 février dernier, la Turquie était touchée par deux séismes très violents à proximité de sa frontière avec la Syrie, provoquant la mort de plus de 50 000 personnes. Décrit par l'OMS comme "le pire désastre naturel" en Europe depuis un siècle, ce tremblement de terre a touché 14 millions de personnes, soit un sixième de la population turque. Quelques mois après cette catastrophe, nous sommes allés à la rencontre des sinistrés, vivant toujours dans des conditions très critiques dans la région d’Antioche. La singularité d'un peuple : Musulmans mais pas arabes, israéliens mais pas juifs, qui sont les Circassiens d’Israël ? Ce peuple originaire du Caucase s’est installé il y a environ 150 ans en Galilée, fuyant une persécution de masse. Soucieux de préserver leur culture et leur identité, une grande partie des 5 000 Circassiens d’Israël se sont installés dans le village de Kfar Kama au sud du lac de Tibériade. Un lieu qui vient d’être élu par les nations Unies « village touristique mondial ». La fortune d'Amalfi : Le citron que nous connaissons proviendrait d’un mélange entre la bigarade, ou orange amère, et le cédrat. En Europe, l’Espagne est le leader incontesté du marché, assurant 65% de la production. Arrivant juste derrière, l’Italie abrite elle les plus belles variétés de cet agrume, comme le « Limone Costa d’Amalfi » qui pousse à flanc de colline au sud de Naples.

Dans Mediterraneo cette semaine, une timide réouverture de l’Algérie au tourisme, en Italie, les difficultés des pêcheurs de Mazzaro Del  Vallo en conflit avec la Libye, une exposition à Marseille qui met en lumière le trafic de biens culturels en France … Enfin retour  en Italie, pour découvrir  un site menacé par l’érosion, Civita di Bagnoregio … Retour dans le désert : Fermée depuis plus de 10 ans à cause de l’assassinat d’un Français par des djihadistes, la ligne aérienne entre Paris et Djanet, dans le désert algérien, a ouvert il y a quelques mois. L’occasion de redémarrer le secteur du tourisme, très faible à côté de ses voisins marocains et tunisiens. Pêche en eaux troubles : En septembre 2020, 18 pêcheurs partis du port sicilien de Mazara del Vallo ont été arrêtés par les garde-côtes libyens, alors qu’ils pêchaient dans les eaux internationales, mais dans une zone que les libyens considèrent comme protégée. En 2022 cette affaire a fortement ébranlé Mazara del Vallo qui héberge la plus importante flotte de pêche d’Italie … Trésors coupables : Alors que le trafic de biens culturels est le troisième plus gros trafic au monde après les stupéfiants ou les armes,  l'exposition “Trésors coupables” au Musée d’histoire  de Marseille dévoile les dessous du pillage culturel. L'emblème : une statue menhir récupérée par les services de l'Etat sur la rive sud d'Ajaccio. Village en sursis : C’est un village italien qui surplombe la plaine, comme tant d'autres... à la seule différence que, pour Civita di Bagnoregio, le temps est compté avant sa disparition. Le village fondé par les Étrusques puise dans 2 500 ans d’histoire et impressionne par son authenticité …Un site depuis longtemps   menacé par l’érosion ….

Dans Mediterraneo cette semaine, nous partirons à Malaga à la découverte du parc technologique d'Andalousie très prisé par les entreprises en pointe. En Provence, nous nous pencherons sur le triste déclin des abeilles qui affecte l'activité des apiculteurs mais aussi bien au-delà. Enfin, au coeur du Portugal, nous prendrons un peu de hauteur spirituelle, à la découverte des magnifiques monastères du pays. Le vent en poupe : Malaga est célèbre pour son soleil, ses plages et ses maisons de luxe. Il faut également compter avec le Parc technologique d’Andalousie installé dans la région depuis 30 ans. En attirant les entreprises les plus en pointe dans le domaine des hautes technologies, le Malaga Tech park rêve de devenir la nouvelle Silicon Valley de Méditerranée. Les sentinelles de la biodiversité : Ces 20 dernières années, le nombre d’abeilles est en chute libre dans le monde entier. Un déclin du aux changements climatiques mais aussi à l’utilisation massive de pesticides qui affectent la santé de ces polinisateurs indispensables à l’équilibre de la planète. Près de Marseille, nous avons rencontré un couple d’apiculteurs particulièrement inquiet. Grandeur et spiritualité : Le Portugal possède un patrimoine religieux très riche, dont de nombreux sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ses monastères attirent chaque année près de deux millions de visiteurs. L’un deux est même considéré comme une des 7 merveilles du pays.

Un parfum de lavande pour commencer cette semaine, sur le plateau de Valensole les enjeux pour cette culture et cette filière  sont importants, autres défis, pour les Jardins de l’Alhambra en Andalousie, le changement de climat impose de nouvelles normes, enfin direction le Cap Corse pour découvrir un trésor du patrimoine les palais des américains. Les défis de l'or bleu : D'une superficie de 800 km², le plateau de Valensole est situé à 500 mètres d'altitude dans le département des Alpes de Haute-Provence. C’est le grenier de la lavande mais surtout du lavandin puisqu’elle regroupe 64% des surfaces cultivées de la plante parfumée en France. Aujourd’hui, la filière lavande qui représente 16 200 emplois directs et indirects dans l’Hexagone est inquiète. Elle doit faire face à de nombreux défis, à la fois techniques, environnementaux et sociétaux. L’Éden andalou : Les jardins de l’Alhambra en Andalousie, sont considérés comme parmi les plus beaux et les plus spectaculaires au monde. Datant du 13 siècle, d’un grand raffinement, ces jardins magnifient la forteresse dont ils portent le nom, l’Alhambra, cité palatiale héritée de la présence musulmane en Espagne. Certaines techniques utilisées à l’origine par les musulmans, ont toujours cours aujourd’hui.  Mais le réchauffement climatique impose de nouvelles règles de gestion, pour un site remarquable reconnu  au patrimoine mondial  par l’UNESCO. Les palazzi du cap : Des familles du CAP CORSE  ont été nombreuses au XIXe siècle à partir chercher fortune «aux Amériques» Porto Rico, au Venezuela, aux États-Unis... À leur retour elles ont fait construire de somptueuses demeures, manifestations concrètes de leur réussite. Rencontre avec ceux qui aujourd’hui entretiennent ce patrimoine….