No. 16 : les femmes en politique

C'est un thème que nous brûlons d'aborder depuis longtemps : il y a trop peu de femmes en politique. Alors que les élections législatives allemandes de septembre approchent, il est temps de se pencher dessus. Combien de femmes se trouvent à la tête de gouvernements ? Quel est le bilan féministe d'Angela Merkel ? Comment les femmes sont-elles promues dans la politique ? Et quid de la diplomatie féministe ? Nous nous réjouissons de votre visite, rendez-vous chaque mercredi !

Selon le rapport de l'IUP-ONU femmes paru cette année, il n'y a jamais eu autant de femmes à la tête d'un État ou d'un gouvernement... Elles sont 22 au total. Certes c'est mieux que l'année dernière mais sur les 324 pays que compte le monde, n'ayons pas peur de dire que c'est encore trop peu.

En 2000, la France a été le premier pays à inscrire la parité en politique dans la loi. Dans les scrutins où des listes sont présentées, ces dernières doivent présenter un nombre égal de femmes et d'hommes, comme lors des élections régionales et départementales des 20 et 27 juin. Grâce à cette loi, le nombre de femmes en politique a bel et bien augmenté, mais en y regardant de plus près, on se rend qu'elles se trouvent souvent à la deuxième place, en position de suppléantes.

Brava ! Annalena Baerbock, représentante des Verts pour la prochaine élection législative allemande, pourrait bien devenir chancelière. Après 16 ans de règne Merkel, on pourrait imaginer que la société allemande a questionné son sexisme interne… Mais non : la place des femmes en politique reste sujet à controverses et petites phrases misogynes. Dans cette lettre ouverte à la candidate, Kreatur note les obstacles qui se posent systématiquement sur le chemin des élues : renvoyées à leur foyer ou à leur utérus, cibles de collègues ou d’internautes masculinistes, délégitimées parce que femmes. Seul avantage de notre temps : ce sexisme ? Il commence à se voir !