Terre de géants

Après la disparition des dinosaures, la terre a été peuplée pendant 60 millions d’années par des animaux géants étonnants. Quatre scientifiques partent sur la piste des plus spectaculaires de ces géants : le Titanoboa, un serpent de plus de 12 mètres de long, le Balouchithère, un rhinocéros pouvant atteindre les huit mètres de haut et les 20 tonnes...

Après la disparition des dinosaures, la terre a été peuplée pendant 60 millions d’années par des animaux géants étonnants. Quatre scientifiques partent sur la piste des plus spectaculaires de ces géants : le Mégalodon, un requin gros comme un car scolaire et enfin le Mégatherium, un paresseux géant aussi gros qu’un éléphant...

Le cachalot et le requin blanc dominent les océans depuis des millions d’années. Ils n’ont guère de prédateur en dehors des premières années de leur vie. Mais les cachalots et les requins sont aujourd’hui menacés par l’intense activité qu’ont développé les hommes dans les océans.

Le plus grand animal terrestre, l’éléphant menace aujourd’hui la survie d’un autre géant de son écosystème, le rhinocéros, lui dérobant une partie de sa nourriture de prédilection. Pour préserver nos derniers géants, il est aujourd’hui nécessaire de s’assurer qu’ils disposent des ressources adéquates.

Le plus grand primate de la planète, le gorille des montagnes est proche de l’extinction. Ses derniers individus vivent sous la coupe de mâles de grandes tailles, dominant plusieurs femelles et juvéniles. Les hommes détruisent et morcellent leur habitat, les capturent pour en faire des trophées ou des animaux de compagnie et ont enclenché un changement climatique qui pourrait leur être fatal.

Le dragon de Komodo, long de trois mètres, est le plus grand lézard au monde. Il peut tuer un buffle ou un cerf d’une simple morsure. L’anaconda vert peut mesurer six mètres. Il passe le plus clair de son temps dans l’eau, à l’affut de proies plus grandes que lui qu’il tue par constriction. Aujourd’hui, le dragon de Komodo et l’anaconda sont menacés par la disparition de leurs espaces préservés et l’intrusion croissante des hommes dans leur habitat d’origine.