Une famille nommée Bonaparte

Pour évoquer la vie de Maria Letizia Ramolino, la mère de Napoléon, André Castelot se rend là où elle a vécu. Il démarre dans la cathédrale d'Ajaccio, devant l'autel de la Miséricorde, là où les femmes corses venaient prier pour la liberté de leur île. "Je naquis alors que la patrie périssait", avait coutume de dire l'empereur...

Ce récit de la vie de Marie-Louise d'Autriche démarre à Schönbrunn, où Marie Walewska annonça à Napoléon qu'elle attendait un enfant : l'empereur avait donc la preuve qu'il n'était pas stérile, et décidait de répudier Joséphine, avant d’épouser Marie-Louise. André Castelot se rend ensuite à Compiègne, Paris, et Rambouillet, pour narrer la vie de l'impératrice.

Fille de Joséphine de Beauharnais et de son premier mari, Hortense est une jeune femme pleine de charme, intelligente et dotée de talents artistiques. Joséphine souhaite une union pour sceller l'alliance des familles Bonaparte et Beauharnais... mais fait le malheur de sa fille, en la mariant avec Louis Bonaparte, futur roi de Hollande et "valétudinaire éternel" !

Alors qu'il est roi de Naples, Joseph Bonaparte reçoit les directives de son frère l'empereur depuis Paris : "Ce n’est pas en cajolant les peuples qu’on les gagne" ! Il devient ensuite roi des Espagnes et des Indes. Les répercussions de la révolution d'Aranjuez seront énormes, entraînant Napoléon à pénétrer en Espagne… début d’une chute qui lui coûtera son empire !

L’évocation de Jérôme Bonaparte, le plus jeune frère de Napoléon, démarre aux Tuileries. Selon les mots d’André Castelot, Jérôme était "l’enfant terrible du consulat" et menait une vie dissolue et sans-gêne, jusqu'à ce que son aîné décide d'y mettre un terme. L'empereur nomme alors son frère aspirant de marine...

André Castelot raconte le destin exceptionnel et la fin tragique de Joachim Murat. Né fils d’aubergiste et destiné à une carrière ecclésiastique, il devint roi et beau-frère de l’empereur ! L'émission est tournée sur les lieux naissance de Murat, puis à Saint-Roch où, le 13 Vendémiaire de l'an IV (1795), Murat tira sur les Royalistes, sur les ordres de Bonaparte...