Dans la région des statistiques, on collecte et on traite des données pour tenter de maîtriser la complexité du monde réel et d'appréhender des phénomènes de masse. Un bastion de rationalité qui comporte pourtant des replis étranges où se glissent de nombreux biais et paradoxes, comme celui de Simpson, pouvant fausser des conclusions qui semblaient objectives.
Durant des siècles, la géométrie a reposé sur les axiomes d’Euclide qui paraissaient irrévocables. Mais à force de se casser les dents sur le cinquième, des mathématiciens ont émis au XIXe siècle l'idée révolutionnaire qu'il pouvait... être faux. C’est l’acte de naissance des « géométries non-euclidiennes » qui vont repousser comme jamais les frontières du pays des maths.
Expédition dans un magasin de carrelages pas tout à fait comme les autres pour paver votre salle de bain. Un pavage c’est une façon de couvrir un plan avec un motif répétitif. Cela devrait aller vite, il n'y a pas cinquante possibilités... Pas si simple : le choix est certes limité, mais il n'en reste pas moins large et la liste des possibles ne cesse de s'allonger !
Toute la question est de savoir comment faire un réseau «économique » et « robuste », mais qui ne prenne pas trop de place. Elle peut aussi bien concerner un réseau informatique que le cerveau humain. Ce qui nous amène dans la zone peu explorée à la frontière entre mathématique et biologie.
Dans cet épisode, on se penche sur le rapport entre maths et vérité. Les maths sont censées être le domaine de la certitude : soit c’est démontrable, soit c’est faux. Eh bien ce n'est pas si simple. Car le théorème de Gödel a prouvé qu'il existe des propositions « indécidables », qu’on ne peut ni prouver ni réfuter. Premier résultat limitant de l'histoire des mathématiques.
On part cette fois dans une région beaucoup plus accidentée que prévue : celle des nombres. Il y a 25 siècles, le monde bien ordonné des entiers naturels et des fractions a dû s’élargir pour accueillir des monstres comme pi et √2. Une vertigineuse expédition mathématique où l'on réalisera que les nombres de la vraie vie ne sont que la partie émergée de l'iceberg.