Chez Maupassant

Mathilde, épouse d'un modeste employé ministériel, emprunte une rivière de diamants à son amie fortunée pour une soirée mondaine. Malheureusement, elle perd le bijou et, sans en informer la propriétaire, le couple s'endette lourdement pour le remplacer. Dix ans plus tard, Mathilde, désormais appauvrie et vieillie, rencontre son amie qui lui révèle que les diamants étaient en réalité des faux.

Le père Hautot, gravement blessé lors d'un accident de chasse, confie à son fils une mission délicate : transmettre une part d'héritage à sa maîtresse secrète. En rencontrant cette jeune femme, le fils découvre l'existence d'un demi-frère. Troublé par cette révélation et attiré par la beauté de la jeune femme, il commence à lui rendre visite chaque jeudi, perpétuant ainsi la tradition de son père.

Dans un Paris assiégé et affamé, deux amis bravent les dangers pour aller pêcher hors de la ville. Leur escapade tourne au drame lorsqu'ils sont arrêtés par les Prussiens. Les soldats ennemis, sans pitié, exécutent les deux hommes et s'emparent de leur prise, dévorant le fruit de leur pêche. Cette histoire poignante illustre la cruauté de la guerre et le prix de l'amitié en temps de conflit.

Dans un village normand, Toine, un aubergiste jovial et bon vivant, est victime d'une attaque qui le paralyse. Sa femme, le considérant désormais inutile, décide de l'humilier en le forçant à couver des œufs devant ses amis. Cette situation cocasse met en lumière la cruauté de son épouse et la vulnérabilité de Toine, autrefois si plein de vie.

M. et Mme de Méroul, un couple monarchiste, accueillent Joseph Mouradour, un ancien camarade républicain de monsieur, dans leur château de Tourbeville. Mouradour s'impose et perturbe leur routine, empêchant la visite du curé et d'amis légitimistes. Plutôt que de le confronter, les Méroul choisissent de feindre un voyage, laissant leur hôte indésirable seul dans leur demeure.

Le comte de Sallure, après avoir rompu avec sa maîtresse, fait une scène de jalousie à son épouse. Cette dernière, loin de se laisser déstabiliser, accepte ses avances à condition qu'il lui verse une somme conséquente. Elle souligne avec malice que cet argent restera au moins dans le ménage, tournant ainsi la situation à son avantage.