Dans plusieurs pays Georges St-Pierre est un phénomène canadien aussi connu que Céline Dion ou le Cirque du Soleil. S'il est devenu une vedette universelle, c'est le résultat d'un croisement entre un athlète hors du commun et une opération de marketing de pointe. En 2011, ce champion du monde des arts martiaux multiples a dû se retirer de la compétition suite à une grave blessure au genou. Ce congé forcé lui a permis de repenser son avenir, modifier son équipe et surtout reconstruire son image de marque à travers le monde. « GSP », le nouveau « branding international » diffusé dans les médias sociaux et sur Internet, a connu un succès retentissant : plus de 3 millions d'amis sur Facebook, des commanditaires de prestige et des revenus qui explosent. Mais jusqu'où peut-on vendre un athlète dont le métier est de pratiquer un sport violent ? Tout ceci comporte un prix à payer et des choix éthiques délicats. Le 17 novembre 2012, au lendemain de la première diffusion de ce documentaire unique, Georges St-Pierre a prouvé au monde entier qu'il avait l'étoffe d'un grand champion en remportant son combat contre Carlos Condit, conservant ainsi sa ceinture des poids mi-moyens de l'UFC.