Partout dans le monde, les dénonciations d’abus sexuels à l’endroit de l’Église catholique fusent. Aux quatre coins du Québec, les victimes sortent de l’ombre. Avec courage et émotion, elles témoignent des sévices subis pendant l’enfance, et de la blessure toujours vive. En s’appuyant sur plusieurs enquêtes, des experts font état de la situation.

Les enfants et adolescents agressés par des membres du clergé doivent composer avec de lourdes conséquences qui les suivront pendant des décennies. Tous s’entendent pour dire que la prise de parole est le premier pas vers la guérison. Au Québec, Nathalie Simard a inspiré de nombreuses victimes à briser le silence pour enfin dénoncer leur agresseur.

Pour les victimes de l’Église, le meilleur moyen d’obtenir réparation demeure de faire front commun. Dans plusieurs diocèses, des recours collectifs voient le jour grâce au travail acharné des requérants et de leurs avocats. Parallèlement, l’abolition du délai de prescription constitue une avancée majeure pour les causes d’agressions sexuelles.

Les survivants d’abus commis par des membres du clergé font le point sur le progrès de leurs démarches judiciaires et de reconstruction. En compagnie de divers représentants de l’Église, des pistes de solutions sont explorées. Victimes et militants sont en faveur d’une commission d’enquête publique, qui lèverait le voile sur l’ampleur du problème.