null: Personnage d’un roman de Dickens, héroïne d’un opéra de Richard Strauss, chanson des rockeurs britanniques Arctic Monkeys, Arabella est aussi le nom de scène d’un quatuor indie rock grenoblois, nourri de romantisme et de rock anglo-saxon des années 2000. Emmené par leur poète chanteur Rémi Guirao, auteur de textes sensibles en anglais, évoquant l’amour, les rapports humains, mais aussi les angoisses liées aux violences du monde, le groupe explore un univers musical lumineux, alchimie de mélodies entraînantes, de riffs de guitares écorchés et de rythmes percutants. Cette énergie sincère, Arabella la puise dans une solide amitié tissée depuis l’adolescence, une passion commune pour l’exploration des sons pop rock, et bien sûr le goût de la scène. Des singles, des EP, des tournées dans les festivals, des concerts jusqu’en Arménie… les garçons avancent tranquillement, mais sûrement. Il y a un an, ils ont repris le chemin du studio pour travailler une douzaine de morceaux longuement maturés. L’album sortira cet automne. Morceau phare dévoilé sur la toile avec un joli clip tourné ballon au pied au Stade des Alpes, Where do all the planes go, questionne le fait d’être parfois spectateur de sa propre vie. Qu’Arabella se rassure, leur musique spontanée et riche est une invitation sincère à rester vivants, à partager autant de sentiments sincères que sont la joie, la mélancolie et l’envie de tomber (et/ou rester) amoureux ! Six ans après un passage remarqué dans le Backstage, le come-back d’Arabella est dans Studio trois.
