L'immigration, une chance pour Auvergne-Rhône-Alpes ?

null: Notre région, en raison de sa situation, au croisement de la Suisse et de l’Italie, et de son dynamisme économique, est la deuxième de France en termes de flux migratoires (derrière l’Ile-de-France). Ils sont près de 600 000 immigrés à vivre en Auvergne-Rhône-Alpes, soit 7,2 % de la population. Mais la situation est très contrastée, avec des métropoles beaucoup plus concernées que les départements ruraux comme le Cantal ou la Haute-Loire. Jadis considérée comme une chance, l’immigration est plus souvent vécue désormais comme une menace. En Auvergne-Rhône-Alpes, pourtant, le vivre ensemble a encore ses adeptes.C'est à Lausanne, chez nos voisins suisses, que Julien Lecoq nous emmène ce mois-ci. Dans cette ville, plus de 25 % de la population n’a pas la nationalité helvétique. Une immigration choisie, qui semble ne susciter aucune crispation identitaire. Pour comprendre les raisons de ce miracle, il part à la rencontre d’observateurs privilégiés de la société : Paul Zurkinden, expert en politique migratoire, et Pauline Turuban, journaliste pour swissinfo.ch Par ailleurs, trois reportages présenteront des exemples d'immigration réussie dans notre région : La commune de Chignin aime ses migrantsUn reportage de France 3 Alpes (Marie-Charlotte Perrier et Azedine Kebabti)C’est l’histoire d’un petit village savoyard, dont un habitant sur dix est nigérian, congolais ou encore guinéen. À Chignin, près de Chambéry, le centre d’hébergement pour demandeurs d’asile abrite 90 résidants de nationalités différentes. À l’annonce du projet, en 2018, le maire et certains habitants s’étaient opposés à l’ouverture du centre. Mais huit ans plus tard, force est de constater que les Chignerains sont fiers de leurs nouveaux voisins. L’immigration portugaise en milieu ruralUn reportage de France 3 Auvergne (Edouard Bouilliau et Stéphane Trentesaux)L’immigration portugaise en Auvergne a commencé à la fin de la Seconde Guerre mondiale et a prospéré au fil des années, à la faveur des réseaux familiaux. Certains se sont installés en ville, à Clermont-Ferrand, pour aller travailler chez Michelin. D’autres ont préféré la campagne et, grâce à eux, des villages ont été sauvés de la désertification.  La folle aventure de Mory, mineur non accompagnéUn reportage de France 3 Rhône-Alpes (Mathieu Boudet et Bénédicte Millaud)Pendant plusieurs mois, notre équipe a suivi l’odyssée de Mory, un mineur non accompagné, originaire de Guinée, qui se bat pour rester en France et obtenir des papiers. Ballotté entre démarches administratives et enjeux de survie, il conserve l’espoir de s’intégrer à Lyon et de devenir policier.