Comme du bon pain

A Saint-Gontran, la vie est calme et paisible. Pourtant, deux événements qui pourraient sembler anodins, viennent titiller la curiosité des villageois. D'une part l'arrivée du riche écrivain Georges Rivard et d'autre part, le conflit qui oppose Adrien Boulard, jeune boulanger, à sa mère autoritaire, Eugénie.

Fin 1939, Adrien est mobilisé et engage le vieux Marcel pour le remplacer au fournil. Marie, l'épouse d'Adrien, met au monde un garçon alors que le village se vide de tous ses habitants. Pendant quatre ans, Saint Gontran va connaître l'Occupation...

Août 1944, Saint Gontran fête la Libération. Maurice, le compagnon de captivité d'Adrien, qui, profitant de son absence l'avait remplacé auprès de Marie, disparaît, emportant avec lui les économies de la boulangerie. Les retrouvailles entre Adrien et Marie sont froides... Mais Adrien découvre Pierre, son fils.

Après la guerre, la vie reprend. Saint Gontran n'est plus le village d'autrefois, usines et HLM ont fait leur apparition. Adrien tente de s'accrocher à son vieux fournil mais subit la pression de son entourage : la boulangerie doit se moderniser et s'implanter au cœur d'un quartier plus moderne, plus bénéfique.

Tout Saint Gontran semble se réjouir de l'union entre Pierre et Monique. Tout le monde, sauf Adrien. L'entente entre le boulanger et sa belle-fille n'est pas au beau fixe. Arrogante et manipulatrice, Adrien craint pour ses affaires et pour l'épanouissement de son fils.