Porteuses de vie

La gestation pour autrui n’est pas encadrée au Québec. Ce n’est pas illégal mais il n’y a pas encore de lois qui encadre le tout. C’est pourquoi plusieurs familles se tournent vers l’Ontario pour aller accoucher. Pour Amélie c’est impossible d’accoucher au Québec, elle doit absolument aller en Ontario au risque de perdre son bébé.

Un projet de gestation pour autrui peut rapidement devenir dispendieux. Combien en coûte-t-il aux femmes porteuses et à quoi ont-elles droit? Après une 3e tentative échouée, Amélie Lemieux bénéficie d’un don en argent pour poursuive son projet d’avoir un 3e enfant.

On découvre le rôle des agences de procréation pour autrui, qui s’occupent de l’ensemble des étapes. L’agence agit comme pont entre la femme porteuse et les parents d’intention. Amélie Lemieux rencontre son donateur, Jean-Pierre Léger.

On suit Amélie dans sa procédure d'extraction d'ovules. Procédure difficile sur le corps et sur le mental de n'importe quelle femme. On fait la rencontre de Marie-Claude Corbeil, femme porteuse qui a vécu plusieurs fausses couches. Ses deux enfants témoignent de cette réalité qu'ils ont de voir leur mère porter pour autrui.