La maison des bois

Dans un petit village, à l'arrière du front en 1917, se trouve la maison des Picard. Albert Picard est garde-chasse. Son épouse, Jeanne, a trois jeunes pensionnaires qui ont été placés là par leurs mères respectives en attendant des jours meilleurs.

Soucieux de se tenir au fait de ce qui se passe sur ses terres, le marquis vient régulièrement s'informer auprès d'Albert. Curieux, il l'interroge sur la présence d'Hervé à ses côtés. Plus tard, Albert est blessé par balle.

Les mères de Michel et Bébert viennent passer la journée dans la maison des bois. A leur arrivée pourtant, il n'y a personne pour les recevoir. La petite troupe s'en est allée pique-niquer dans la nature et les deux femmes les attendent dans la cour.

Un groupe de soldats décide de faire une pause dans les bois à l'entour du village. Loin du front et de la menace ennemie, tous savourent quelques moments de répit. Hervé et ses camarades se joignent à la petite troupe.

Le 11 juin 1918, l'armée française réussit à finalement arrêter la progression ennemie. Les Picard décident de se réinstaller dans la maison. Un permissionnaire arrive à la maison : c'est le père d'Hervé, parti depuis quatre ans.

Le 11 novembre 1918, l'armistice est proclamée dans la liesse générale. Loin de l'enthousiasme affiché des habitants du village, Jeanne s'enferme dans la maison des bois, en proie à la douleur. Michel et Bébert retournent à Paris.