Avec "Dracula", "Frankenstein" et "Le portrait de Dorian Gray", Mary Shelley, Bram Stroker et Oscar Wilde ont influencé les fondements de l'horreur. Entre les lignes de leur prose se dégagent des thèmes liés au public queer.

À l'époque du pre-code à Hollywood, entre 1920 et 1934, puis dans les années qui suivirent, un sous-texte queer se dégage de nombreux films d'horreur. James Whale ruse d'ingéniosité pour contourner la censure.

L'horreur se divise en différents sous-genres, comme la transformation horrifique avec le loup garou, l'invasion extraterrestre ou les films de vampires, qui sont autant de métaphores queer.

La dangereuse lesbienne ou la femme prédatrice est une figure récurrente des films d'horreur depuis les débuts du cinéma, à l'instar de "La fille de Dracula". Au fur et à mesure, cette représentation évolue dans "Les Prédateurs" ou "Basic Instinct".