Entre la fin du XIXeme siècle et le milieu du premier conflit mondial, des dizaines d'ingénieurs de toutes les nationalités vont tenter de concrétiser le vieux rêve de Léonard de Vinci : créer une machine de guerre qui deviendrait la terreur.

Au cours des années trente, les Français se placent à la pointe de la révolution blindée avec un char lourd, le B1bis et plusieurs chars légers dont le Somua S35 et le Hotchkiss. D'autres modèles, originaux, génialement.

Au cours de l'entre-deux guerres, l'Allemagne saisit l'intérêt militaire de puissantes offensives basées sur la parfaite coordination entre blindés et forces aériennes. Les usines allemandes tournent à plein régime pour fournir à la Wehrmacht.

Au cours de l'entre-deux guerres, les ingénieurs russes sont loin, très loin de demeurer à la traine. Ils imaginent une série de blindés qui donneront du fil à retordre à leurs adversaires. Un site secret, à Kazan, pour y tester les premiers engins.

Equipés d'une flotte de blindé efficace, suivant une stratégie éprouvée durant la campagne de Pologne, l'armée allemande pénètre en Belgique le 10 mai 1940 et surtout en France, dans la région de Sedan, le 12 mai suivant.

A peine entrés en guerre, à partir de janvier 1942, les Etats-Unis conçoivent des chars légers et moyens à un niveau industriel. Le but est de noyer l'adversaire sous un raz de marée de blindés. Le premier modèle, le char Grant.