A l'Elysée, le Président de la République a mystérieusement disparu. Le premier ministre Amandine Barzati et son ministre de l'intérieur Paul Danglard décident de le faire passer pour malade. Pendant ce temps, au Sénat, on élit le président de la nouvelle assemblée. Des sénateurs sont prêts à tout pour battre le favori, quitte à sortir du chapeau le plus inattendu des candidats : Alphonse Dumoulin.

En vertu de la Constitution, Alphonse Dumoulin est nommé président de la République par intérim. Il prend son rôle trés à coeur, soucieux de redonner pouvoir et prestige à la fonction, mais il ignore la gravité de la situation : la France est au bord de la faillite, il faut trouver au plus vite 200 milliards.

Le premier ministre Amandine Barzati reçoit à Paris le président du FMI et le commissaire de l'UE pour obtenir un prêt de 200 milliards. La réunion s'annonce comme une formalité, mais Alphonse se mêle à la négociation. Tout comme Danglard, le ministre de l'intérieur, toujours prompt à fomenter un nouveau complot.

Afin d'éloigner Alphonse, Amandine l'envoie à Bruxelles défendre la langouille, fleuron de la charcuterie française. Pendant ce temps, elle espère vendre quelques joyaux de la République au sultanat d'Oman, mais le sultan n'a d'yeux que pour le Mont Saint-Michel.

Une fois encore, Amandine subit des attaques de l'intérieur. D'un côté, Alphonse annonce sa volonté d'annuler la dette française. De l'autre, Danglard menace de diffuser une sextape de ses ébats avec Jeff, le garde du corps du Président.

La France cherche toujours 200 milliards. Amandine espère lever des fonds chez Goolag, son ancien employeur, en l'associant à un projet de recherche. Alphonse veut récupérer les sommes dues par les multinationales adeptes d'optimisation fiscale. Quitte à employer pour cela les méthodes douteuses de Danglard.