Des torrents de pluie, dans une nuit glaciale. Dans l’épais brouillard qui s’est installé, on distingue Niémans qui court, hors d’haleine. Il poursuit un moine, dont on aperçoit la soutane sous la lumière pâle de la lune. Il s’écroule. Niemans s’approche de lui. Juste avant de lâcher son dernier souffle, frère Guillaume souffle ces mots au flic en sueur : « le glaive et le serpent » et dévoile sa paume gauche. Elle est entièrement tatouée en bleu...

Un autre cadavre est découvert : la fille du maire, jeune vierge, est trouvée morte dans la campagne. À ses côtés, un moine, frère Antoine, semble terrorisé par des forces obscures... Niémans va devoir admettre que les meurtres des moines et la présence des Ménestrels sont liés... Les deux frères semblaient avoir découvert quelque chose d’une extrême importance, et que plusieurs personnes cherchent à trouver. Camille va en faire l’expérience à ses dépens...

Les Vignes. Le temps des vendanges. La récolte est faite par une communauté qui se fait appeler les « Vendangeurs de Dieu », une secte protestante, qui vit dans le domaine dit du « Château ». C’est là- bas qu’on retrouve, dans une chapelle, sous les gravats d’un mur, le corps de Samuel Toschi, restaurateur des fresques de ce sanctuaire religieux. Pierre Niemans est envoyé sur les lieux. Confronté au mutisme de la secte, il découvre une enquête bâclée indiquant que la mort de Toschi est un accident. Perplexe, le flic peut néanmoins compter sur une nouvelle carte dans son jeu : Camille, infiltrée au sein de la Communauté, participe aux récoltes, habillée aux couleurs des adhérents de la secte...

Se liant d’amitié avec Blandine, Camille découvre la partie cachée de cette secte si bienveillante. Un hôpital interne, où se trouvent des enfants handicapés, dont Jean, le fils de Blandine. Cette dernière explique à la flic infiltrée que ces enfants sont le fruit de relations consanguines, qui perdurent dans la secte depuis toujours. En effet, ils ne restent pas seulement entre eux, ils se « reproduisent » littéralement, pour créer la race la plus pure possible, sous le signe de cette foi qui les habite. Blandine découvre qui est Camille...

La forêt. Nuit noire. Le vent souffle sur un amas de feuilles mortes, laissant entrevoir une forme sous un arbre. Une main, tranchée nette. Une main d’enfant, qui pointe vers le ciel... Lorsque Niémans et Camille arrivent, les gendarmes n’ont pas commencé l’enquête. Ils sont monopolisés par plus urgent : un tueur a déjà abattu trois femmes dans la région. Ce « tueur de l’aube », comme l’appelle les journaux locaux, opère toujours de la même façon : il blesse grièvement ses victimes à l’aube, puis les achève sauvagement.

Après quelques recherches, ils s’orientent vers un orphelinat, tristement célèbre pour ses nombreux scandales passés... Si aujourd’hui tout semble calme, l’atmosphère délétère du lieu les pousse à creuser la piste. Sans parvenir à identifier l’identité de la victime, ils découvrent que « la main » a participé à plusieurs cambriolages dans la région. Puis Durero, le directeur de l’établissement, finit par avouer qu’un enfant a disparu de l’institution depuis 15 jours. Et pas n’importe quel pensionnaire. Il s’agit de Sylvain, un enfant que Durero qualifie de « diabolique »...