Après que les anciennes colonies britanniques de la côte se sont fédérés pour devenir les États-Unis d'Amérique, les Américains projettent rapidement d'étendre leur territoire. L'achat de la Louisiane leur permet de doubler la surface de leur pays.

Quand les Américains avancent vers l'Ouest, il apparaît que ce qui semblait être un vaste territoire sauvage et sans limites était en fait habité par de nombreux peuples indigènes qui n'étaient pas prêts à céder leurs terres sans se battre.

Des colons américains s'installent au Texas, appartenant alors au Mexique. L'afflux de nouveaux arrivants, et la volonté d'annexer des territoires pour agrandir les États-Unis, va déboucher en 1845 sur une guerre avec le Mexique qui durera trois ans.

La Californie, acquise par les États-Unis en 1848, s'avère d'une valeur inestimable. La découverte de pépites d'or, cette même année, va déclencher la plus grande migration de l'histoire du pays et accélérer le peuplement de l'Ouest américain.

L'expansion du réseau ferroviaire, visant à relier les côtes Pacifique et Atlantique, marque une nouvelle étape de la domination américaine et consacrent l'avènement d'une icône : le cow-boy.

À la fin du XIXe siècle, la frontière cesse d'exister, avec la fin des revendications territoriales des États-Unis sur l'ensemble du continent et de l'épuration ethnique systématique des populations autochtones.